La
sécheresse a accéléré la concentration de la population dans les villes : les
trois quarts des 600 000 Djiboutiens [estimation 1997] vivent
dans Djibouti, la capitale, également refuge des Éthiopiens et des Somaliens,
déplacés. Les autres villes sont Ali Sabieh (4 500 habitants) et
Tadjoura (3 500 habitants). Au nord du golfe nomadisent les Afars, ou
Danakils (20 % de la population), éleveurs, tandis que les Somalis, qui se
répartissent en Issas (46,7 %) et en Gadaboursis (15 %), pasteurs
également, se déplacent au sud. Le port de Djibouti a attiré une active
minorité de commerçants yéménites (6 %). Croissant de près de
39 [permil] par an [estimation 1997], les effectifs de la population ont
doublé et doubleront encore en une génération.
Les langues officielles sont le français et l'arabe. Les langues usuelles sont
l'afar et l'issa (somali). La population est majoritairement composée de
musulmans sunnites (96 %).